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Zone Fantastique
13 décembre 2010

Je n'aime pas 28 semaines plus tard...

 18766501 Alors qu'une seconde séquelle au classique de Danny Boyle (son meilleur film à ce jour) s'apprête à entrer en production avec l'oscarisé metteur en scène aux manettes, voici un petit coup de gueule contre cette suite tant attendue qui m'a profondément déçue. 

  La principale raison de cette déception tient surtout à la manière dont Juan Carlos Fresnadillo a découpé son film. En soit le scénario n'a certes pas la puissance narrative retorse et symbolique de celui d'Alex Garland, mais réserve de belles trouvailles, notamment le repeuplement de Londres, ou le retour de la mère de famille jouée par Catherine McCCormack. L'implosion de la famille au coeur du récit, vecteur  d'imminusation autant que de transmission du mal fonctionne comme une métonymie de la contagion du pays, offrant aux héros un parcours sans espoir, annonciateur de la future suite. La photographie quant à elle, confère un look très élégant et froid à l'ensemble du long métrage, qui se pare d'une séquence en infrarouge dans le métro authentiquement éprouvante, presque aussi intense que le final de REC. Non, ce qui pêche, réside dans ce surdécoupage qui à se vouloir nerveux finit par devenir brouillon, illisible, annihilant de fait toute la sauvagerie des infectés. Très vite le film donne mal au crâne. Les personnages écrits à la serpe ne parviennent pas à nous intéresser, hormis celui de Rose Byrne, tandis que celui campé par Robert Carlyle aux fondations intéressantes, il peine à gagner en épaisseur. De plus toute la partie autour de l'intervention de l'armée manque de souffle, on saisit la critique, pas bien finaude de l'interventionnisme militaire américain, seulement les séquences se traînent en longueur faute de rythme. 

 

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